Transformer un pistolet Nerf Strikefire en accessoire de médecine SF
(quand on a peu de temps et qu’on n’a jamais fait ça avant)
Budget : Environ 12 € (ou zéro si on a déjà de la peinture en stock)
Temps de réalisation : 2h de travail et 24h de séchage
Vous avez déjà croisé une machine de thérapie génique assistée par nanomachine vous ? Moi non plus. D’ailleurs je ne crois pas que ça existe. C’est sans doute pour cela que la description du rôle précisait de façon très détaillée : « doit avoir une apparence aussi futuriste que possible ».
Muni de ces précieux renseignements, d’une vague idée en tête, de Google image et du bric à brac de mon placard à sapeu, je me suis lancé dans la réalisation d’un pistolet qui devait être immédiatement reconnaissable comme instrument de soin et permettre quelques manipulations rigolotes.
Une des premières images renvoyées par une recherche avec le mot clef « Heal Gun ».
C’est un accessoire utilisé dans le jeu « Killing Floor ».
N’ayant jamais tenté de modifier un Nerf auparavant je me suis également renseigné sur Internet et voici les étapes à ne pas oublier pour s’assurer un montage et remontage dans les meilleures conditions :
- Photographier le jouet avant le démontage
- Procéder à toutes les opération faisables avant démontage (ponçage, nettoyage etc.)
- Démonter le pistolet. Penser à photographier l’intérieur pour être certain de remettre les ressorts et autres mécanismes dans le bon sens.
- Peindre (et laisser sécher…)
- Remonter
Résumé des opérations :
I – Le pistolet avant toute transformation.
C’est un modèle idéal pour un premier essai, très simple à démonter et remonter et, par ailleurs, acheté une bouchée de pain en brocante.
II – Avant démontage, après dégraissage (alcool), ponçage (Dremel)
Pour simuler l’usure j’ai ensuite frotté certaines parties à la paille de fer enrichie d’une goutte d’acétone. A ne pas faire bien évidemment si on souhaite un aspect « sortie d’usine ».
III – Le pistolet repeint façon médecin de l’avenir du futur.
Quatre couleur utilisées :
- Gris, couche de fond appliquée uniformément sur l’ensemble des parties démontées.
- Blanc, la crosse était masquée par un morceau de carton découpé
- Rouge
- Chrome
Les enseignements à tirer de l’opération :
Les couches grises puis blanches sont appliquées à la suite, à coup de brosse à dents, pour permettre de renforcer les effets d’usure pendant que le blanc n’est pas encore sec au toucher.
Le chrome ne tient PAS DU TOUT sur le plastique utilisé pour le porte accessoire (au dessus du pistolet), c’est la même matière que la queue de détente orange vif que je n’ai pas souhaité peindre.
J’ai posé les éléments de la coque sur un morceau de carton avant d’appliquer la peinture à la bombe. Le résultat est moyennement satisfaisant (beaucoup de reprises à faire). La prochaine fois je prends le temps de monter un système d’accrochage à base de fil de fer ou de tige filetée pour réduire les points de contact entre la pièce à peindre et le support.
IV – Résultat final
On obtient un pistolet Nerf qui reste opérationnel si besoin (soin à distance ?) et que j’ai doté d’un accessoire qui est supposé représenter la réserve de nano-machines.
Le réservoir de nanomachines.
C’est un flacon souple de talc rempli de restes de pâte à modeler.
Aucun risque de fuite et un effet que je trouve sympathique dans le mélange des couleurs.
Le seul inconvénient de ma méthode : il faut avoir des enfants pour avoir matière à récupérer ce type d’ingrédients…
Sur le bouchon est vissée une roulette de porte d’armoire ajustée pour se coincer dans le porte accessoire du nerf.
Le pistolet prêt à l’emploi :
Neithan
GNeuh 
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